« Le changement climatique est là. Ses impacts se généralisent et s’intensifient.
En trois heures, les Ateliers de l’Adaptation au changement climatique donnent les clefs pour faire collectivement les meilleurs choix possibles et éviter les maladaptations. Avec quatre objectifs :
Définir le champ de l’adaptation
L’adaptation (agir sur les conséquences du changement climatique) est très souvent confondue avec l’atténuation (agir sur ses causes). On commence donc par une petite mise au point.
Acquérir une méthode pour faire les bons choix
En matière d’adaptation, on fait souvent les mauvais choix sans le vouloir, ni même le savoir. Il faut donc une méthode pour éviter de renforcer le risque en cherchant à le réduire et, surtout, obtenir le maximum de co-bénéfices.
Expérimenter la dimension collective
L’atelier offre une expérience d’intelligence collective et permet de comprendre que, sans dialogue et collaboration entre les acteurs concernés, une mesure d’adaptation risque l’échec au moment de sa mise en œuvre.
Comprendre l’urgence
En matière d’adaptation comme en matière d’atténuation, le temps presse et il ne faut pas dépasser certaines limites. »
Source et pour en savoir plus : Les Ateliers de l’Adaptation au Changement Climatique
L’adaptation ce n’est pas :
- un renoncement : l’adaptation doit aller de pair avec la réduction des impacts des activités humaines sur l’environnement (« atténuation ») ;
- une science exacte : c’est une démarche à nourrir de données aussi solides que possible, mais aussi le fruit d’hypothèses sur l’avenir et d’appréciations subjectives sur ce que l’on souhaite le plus préserver.
L’adaptation, c’est plutôt :
- selon la formule consacrée : « éviter l’ingérable, gérer l’inévitable* » ;
- réduire l’exposition et les vulnérabilités en cherchant un maximum de co-bénéfices ;
- engager des transformations bien au-delà d’ajustements à la marge ;
- rendre l’économie, les territoires et les systèmes sociaux capables de faire avec l’évolution de l’environnement (I4CE).
*expression attribuée au climatologue italien Filippo Giorgi.